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Kobido ou Massage japonais du visage - Le cerveau change t-il lors de la ménopause ?

par Maison IKIGAI - Experte Kobido, le 11/09/2025
Le cerveau change t-il lors de la ménopause ?

La ménopause, c'est 14 millions de femmes françaises et 500 000 nouvelles femmes par an. Un chapitre de vie important, de plus en plus abordé, les tabous levés. Mais le connaissons-nous d'un point de vue des neurosciences ?

Car OUI, "le cerveau de la ménopause" existe bel et bien et les changements ressentis dans le corps, généralement entre 40 et 55 ans, ont un point commun : ils partent du cerveau et sont donc neurobiologiques. C'est ce que nous montre en détail le Dr Lisa Mosconi, professeure italo-américaine agrégée de neurosciences, dans son ouvrage "The Menopause Brain". Ce qu'il faut savoir, c'est que la ménopause le "modifie" temporairement et que :

1) Cela est tout à fait normal

2) Cela se régule progressivement

Elle nous rassure :"[Les femmes] ne sont pas folles et, plus important encore, nous ne sommes pas seules !”

L'hormone féminine œstrogène, principalement produite par les ovaires, joue un rôle clé dans le fonctionnement du cerveau. Ses récepteurs se situent dans :

  • l'hippocampe (responsable des mécanismes de mémoire)
  • l'amygdale (cruciale pour la mémoire émotionnelle)
  • l'hypothalamus (régulation de la température corporelle). C'est d'ici que partent les fameuses "bouffées de chaleur"

Les œstrogènes influent aussi sur la chimie du cerveau : si baisse du taux d'oestrogène => baisse de la production de sérotonine (="l'hormone du bonheur ") => baisse de l'humeur. En d'autres termes, les œstrogènes ont des effets comparables aux antidépresseurs.

Cette hormone joue également un rôle important sur le fonctionnement des neurones, notamment sur les mitochondries (=les minuscules centrales électriques des cellules). L'oestrogène incite les cellules cérébrales à absorber davantage de molécules de sucre pour produire de l'énergie.

Or au moment de la péri-ménopause, comme les cycles sont irréguliers, le taux d'œstrogène fluctue fortement puis, à long terme diminue continuellement. Conséquence : les mitochondries n'absorbent pas assez de sucre et l'énergie vient à manquer.

Ration d'urgence enclenchée :

Les neurones affamés commencent à consommer la substance blanche graisseuse qui les entoure, indispensable à la transmission de signaux électriques entre neurones.

Résultat : Le cerveau doit constamment régénérer cette substance blanche au fur et à mesure qu'il la dégrade. Cela peut se manifester concrètement par un "brouillard cérébral" ressenti, des capacités d'attention et de mémoire diminuée. On oublie des mots, un numéro de téléphone, le fil d'une conversation...

Mais notre corps est bien fait, il s'agit d'une étape transitoire - et il y a une très bonne nouvelle : Lorsque la femme rentre en ménopause (=12 mois consécutifs sans cycles menstruels), des mécanismes de compensation se mettent en place : les neurones se remettent à reproduire de l'énergie cérébrale et les symptômes cognitifs se résorbent. Ce mécanisme de plasticité et de compensation est unique au sexe féminin :).

Même si parfois certains symptômes persistent quelques années après l'entrée en ménopause, il existe aujourd'hui différents traitements hormonaux et selon le Dr. Gabriel André, gynécologue et vice-président du GEMVI (Groupe d'Etude sur la Ménopause et le Vieillissement Hormonal), bientôt l'arrivée de traitements non-hormonaux (fezolinetant et l'élinzanetant) qui permettraient de réduire de façon significative les bouffées de chaleur chez 80% des femmes (études avec placebo). Autorisation de mise sur le marché européen prévue pour septembre 2025. 

 

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