
Un peu d'histoire...l'origine de L'Hôtel Enfoncé et son Belvédère (source, article Vosges Matin du 13/03/19)
Le belvédère qui jadis était à vocation touristique, haut de treize mètres est l’œuvre d’Alphonse Cloléry.
Il a été inauguré le 26 avril 1903 en présence de 2 000 invités.
À l’époque, un escalier en colimaçon (disparu aujourd’hui) permettait d’atteindre la plateforme aménagée au sommet.
Les curistes s’y bousculaient pour apercevoir, disait-on, les monts du Doubs et du Jura.
Avec une longue-vue, prétendaient certains, on pouvait lire l’heure au clocher de Saint-Loup-sur-Semouse distant de seize kilomètres à vol d’oiseau.
Après-guerre, la tour a été laissée à l’abandon et a été utilisée comme cloche à incendie en plaçant à son sommet une réserve d’eau.
La tour est aujourd’hui toujours debout mais a besoin de retrouver sa jeunesse d’antan.
Quatre générations s'y sont succédés.
En 1852, voyant que la carrière de pierres périclitait, mais que le site attirait le public, Alphonse Clolery, le propriétaire de l'époque a ouvert un café et créé :
« L’hôtel enfoncé ».
C’est la première génération de Clolery.
Son fils qui se prénomme également Alphonse reprend l’affaire en 1900 et la développe notamment avec la construction du belvédère.
Sa fille Laure succède à son père en 1923 et épouse Léon Gravier, commandant d’aviation. Elle tient le café-épicerie et se fait connaître comme joueuse réputée d’épinette.
Enfin, Gisèle Gravier, l’arrière-petite-fille, surnommée « Zouzou » a géré la pension de famille à partir de 1963.
Avec son décès en 2014, l’histoire de l’hôtel enfoncé a pris fin et le bâtiment était vendu.
D’où vient ce curieux nom ?
Situé à mi-chemin entre Le Val-d’Ajol et Plombières-les-Bains, à l’altitude de 633 mètres, le site tient son nom de l’exploitation des carrières de pierres.
Les vestiges de cette industrie passée sont toujours visibles dans la forêt proche, où on trouve d’énormes excavations.
Décembre 2019, nous nous portons acquéreurs de L'Hôtel Enfoncé et de son Belvédère afin de créer notre activité de chambres d'hôtes et de redonner vie au Belvédère en futur logement insolite.